En 2019, Microsoft a présenté le premier résultat concret de son projet Silica : un dispositif de stockage de données en verre. Sur une plaque de verre de quartz de 75×75 mm et de 2 mm d’épaisseur, il a été possible d’enregistrer 75,6 Go de données. La plaque a une longévité d’environ 1 000 ans et conserve les données lorsqu’elle est mouillée, bouillie, cuite, traitée par des micro-ondes et des champs magnétiques, et ne craint pas les petites rayures.
Depuis, le projet Silica a évolué et aujourd’hui, il est possible d’enregistrer jusqu’à 7 To sur des plaques de verre et leur durée de conservation est passée à 10 000 ans. Microsoft a également développé une architecture d’archivage à partir de ces plaques qui reproduit les bibliothèques anciennes avec des livres en papier. Les supports de données sont triés dans des catalogues, et des robots miniatures les consultent et les délivrent. L’idée, dans sa forme actuelle, est évidemment un échec, car personne n’est en mesure de garantir la performance des robots pendant 10 000 ans, ni des systèmes de lecture de données au laser, sans lesquels ces supports deviennent inutiles.