La réaction de peur est nécessaire à la survie. Elle permet à une personne d’être vigilante et d’éviter les dangers. Cependant, certaines personnes développent une peur même en l’absence de menaces évidentes. C’est le cas, par exemple, du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Une peur irraisonnée entraîne une réduction significative de la qualité de vie.
Les scientifiques ont identifié des changements dans la biochimie du cerveau et ont ensuite cartographié les circuits neuronaux qui déclenchent les sentiments de peur. Il s’avère qu’en cas de stress aigu, les signaux chimiques dans les neurones passent des neurotransmetteurs excitateurs (« glutamate ») aux neurotransmetteurs inhibiteurs (« GABA »). Cela provoque des réactions de peur généralisée.